10-16, 18-19, 49) ; le dernier rondeau, écrit d’un style alerte et original, est adressé à un compagnon du poète, un nommé Arnault, que nous n’avons pas réussi à identifier.
Vigne(Huet de). — Deux rondeaux (nos clviii-clix, p. 135) et une bergerette (no clxviii, p. 142), tel est le bagage de ce poète qui paraît aussi avoir été musicien, car une mélodie figure dans Eitner[1] sous le nom de De Vigne. Les détails manquent sur sa vie, mais un de ses rondeaux, le premier, adressé sans doute à Agnès Sorel (morte en 1450), permet de fixer la date à laquelle il écrivait.
Anonymes. — Trois pièces ne portent pas de nom d’auteur : l’une, un quatrain (no cxxiv, p. 106) doit certainement être attribuée à Blosseville (voy. plus haut p. ix) ; l’autre, un rondeau (no cliv, p. 131), a, comme le prouve le contexte, pour auteur une femme ou tout au moins un poète prenant cette qualité ; la troisième, un rondeau (no xxviii, p. 25) déjà imprimé dans le Jardin de Plaisance, n’offre rien de particulier à signaler.
III
Les pièces.
Sur les 195[2] pièces de notre recueil, on compte un