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LX
RONDEAUX

[il] ame, cix,l3.

2o Dans le corps des vers qui ont moins de 10 syllabes, l’e final après une voyelle, tantôt compte pour une syllabe, tantôt n’entre pas dans la mesure. Nous relevons seulement les exemples moins nombreux où l’e final ne compte pas (cf. Tobler, le vers français, trad. fr., p. 45 et suiv.)

ameroye, clxi, 4.

despoulleroye, clxxiii, 11.

eaue, xxviii, 7 (cf. Tobler, p. 41, 45 et 46).

estoye, xxvi, 9 ; lxxii, 6 ; cxxii, 22.

soys (= soies), xi, 2 (cf. Tobler, p. 41).

Signalons enfin les mots arions (cxii, 8), qui forme trois syllabes et intencion (cxliv, 3) qui ne compte que pour trois. Encore est-il permis de supposer que dans ce dernier cas une correction est nécessaire.

V

Le manuscrit.

Le manuscrit servant de base à cette publication porte actuellement le no 9223 du fonds français (anc. suppl. fr. 2878) de la Bibliothèque nationale, où il est entré par voie d’acquisition en 1845. C’est un petit volume écrit sur vélin dans la seconde moitié du xve siècle (nous avons vu plus haut[1] qu’il ne peut être antérieur à 1453) ; il mesure 185 millimètres sur 130, et compte 109 feuillets.

  1. Voy. p. iv.