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LXIV
RONDEAUX

tre portée et aussi les leçons des éditions anciennes et modernes contenant un certain nombre des pièces de notre recueil. Pour cette dernière partie, le travail nous a été singulièrement facilité par M. Émile Picot, qui avec une bonne grâce et une complaisance dont nous ne saurions trop le remercier, a bien voulu mettre à notre disposition son vaste répertoire bibliographique, et nous a fait profiter plus d’une fois de sa connaissance si exacte de l’ancienne poésie française.

Les manuscrits utilisés par nous appartiennent tous à la Bibliothèque nationale de Paris. Ce sont, outre le ms. fr. 9223, base de l’édition (sur les 195 pièces du recueil, 160 étaient jusqu’ici inédites et 119 ne se trouvent pas à notre connaissance dans d’autres manuscrits) :

— Le ms. fr. 1701, auquel nous empruntons les variantes d’un rondeau de Blosseville (no lxi).

— Le ms. fr. 1719, qui renferme 57 pièces de notre recueil et offre de nombreuses variantes. Ce ms. qui n’a été employé par aucun des éditeurs de Charles d’Orléans, mériterait d’être publié en entier, et contient un grand nombre de pièces inédites, les unes purement littéraires (voy, entre autres p. iii, notes 2 et 3), les autres d’un caractère plus libre dans le genre de certaines ballades de Villon.

— Le ms. fr. 2230, qui est exclusivement consacré aux pièces de Vaillant et nous donne les variantes de 4 d’entre elles (nos viii, xii, xvi et xxii).

—Le ms. fr. 24314, qui présente seulement les variantes d’un rondeau de Meschinot (no xxxi).

Il n’est peut-être pas inutile de dire qu’un manuscrit autrefois décrit par M. de Montaiglon (Recueil de poésies françaises, t. V, p. 258-263), et que nous avons cité en note à plusieurs reprises, après avoir appartenu au