Page:Anonyme - Vincent ou le Prisonnier plus malheureux que coupable, 1813.djvu/38

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amans, elle lui donnerait infailliblement la préférence. Hélas ! il oubliait que Louise n’était point au fait de toutes ces petites ruses dictées ordinairement par la coquetterie de son sexe ; que sa douceur, sa simplicité et sa franchise la mettaient à l’abri d’être soupçonnée d’avoir assez d’art, pour feindre un sentiment qu’elle n’éprouvait pas. Il fut donc trompé dans son attente ; car une nouvelle tentative auprès d’elle, ne lui valut qu’un nouveau refus ; et il apprit avec chagrin, de la bouche de celle qu’il recherchait avec tant d’empressement, que Vincent possédait