ces avantages sans perdre celui de la naïveté, sans se jeter dans l’ostentation du bel-esprit.
Si l’on trouve dans les premières parties plusieurs tableaux aussi justes que vifs, des sentimens & des réflexions qui doivent répondre aux événemens, l’on en verra dans les dernières d’une justesse & d’une vivacité infiniment plus grandes ; on en verra de mieux développés & de moins chargé de circonstances petites & inutiles.
Ce qu’il y a de surprenant & d’extraordinaire dans les premières aventures de notre voyageur, pourroit faire croire qu’il n’est pas possible que dans ses nouveaux voyages il ait été sujet à des révolutions aussi étonnantes & aussi merveilleuses que celles qui ont frappé le lecteur dans les premières parties ; & qu’ici par conséquent, des événemens plus communs doivent faire naître des réflexions plus communes & moins susceptibles d’une description pathétique.