Page:Anonyme – Bordel patriotique, 1791.djvu/35

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hommes, & ma paſſion favorite eſt dans être foutu. Tel qu’un Narcisse nouveau, ſans en avoir la jeunesse ni la fraîcheur, je me plais à me mirer, & à me branler le vit.

Dans l’heureuſe révolution de l’empire François, révolution ſi douce, ſi avantageuſe pour ma fortune & mon elevation, je conçois le dessein d’opérer une autre révolution dans la fouterie. Le peuple étoit l’eſclave des grands, il étoit assujetti aux caprices des femmes, il avoit beau s’évertuer à les foutre en con jour & nuit, les bougresses n’étoient pas contentes, & les pauvres maris, toujours trompés, ne manquoient pas d’être cocufiés. Les hommes, en ſuivant mon exemple, pourront ſe passer de putain ; au lieu de bourrer des cons, ils n’ont qu’à s’enculer, Le derrière vaut bien