Aller au contenu

Page:Antheaume, Dromard - Poésie et folie.djvu/657

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

étonnée d’observer que le siècle nouveau, si prometteur de richesses, dans toutes les branches de la science humaine, s’annonce d’autre part comme un siècle de recrudescence lyrique. Ceci pourtant n’est pas une énigme. Entre la science et la poésie il n’est pas de conflit. La vérité est une, et si la connaissance demeure divisée superficiellement par les modes d’investigations, cette dualité apparente n’exclut pas l’essentielle solidarité des tendances humaines.

La science poursuit sa marche d’un pas lent et sûr, reculant les limites de nos certitudes acquises, affirmant de jour en jour une conquête qui n’est plus à faire ; et, comme un phare dressé sur ce monde achevé, la poésie jette à l’horizon les faisceaux de sa lumière magique vers L’Infini et l’Éternité.


FIN