Page:Anthologie hospitalière et latinesque, tome 1, 1911.djvu/219

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De mes attraits tarifer l’impudence,
Et du plaisir enseigner le métier ?
Où bien, plus sage,
Dans un village,
Irai-je au loin racheter mon passé ?
Ou, pauvre fille,
Avec l’aiguille.
Dois-je finir comme j’ai commencé ?

Ou bien, quittant cette terre chérie,
Irai-je, enfin, chercher fortune ailleurs ?
Non, non, jamais : la France est ma patrie,
Je vais attendre ici des jours meilleurs.
J’étais lorette,
J’étais coquette,
Ah ! qu’ils sont loin les beaux jours d’autrefois :
La République
Démocratique
A détrôné les reines et les rois.


LE COMBAT DES POUX & DES MORPIONS[ws 1]

Ô Muse ! prête-moi ta lyre,
Afin qu’en vers je puisse dire
Le grand combat des morpions,
Qui eut lieu autour d’un con.1
De profundis !
De profundis morpionibus !

Cent mille poux de forte taille,
Sur une motte, livraient bataille
À nombre égal de morpions
Portant écus et mousquetons.2
De profundis !
De profundis morpionibus !

  1. Note Wikisource : Ce texte est une parodie de La mort, l’apparition et les obsèques du capitaine morpion de Théophile Gautier.