Page:Antonin ou Le fils du capucin, 1801.djvu/75

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ture et elle ajouta un nouveau lustre à ma réputation.

Mon ambition, cependant n’était pas satisfaite. Le succès récent de diverses piéces, avait piqué mon émulation, je voulus parcourir les sentiers escarpés de la littérature et acquérir un nouveau droit à l’estime. Quelques goûts, de la facilité, et d’heureuses dispositions suffirent pour féconder ma verve. J’enfantai tour-à-tour plusieurs opuscules que j’avais la modestie de trouver charmans et que le public parfois avait la cruauté de trouver mauvais. Ô ! de combien de dégoûts on abreuve le malheureux auteur qui veut s’essayer sur un théâtre subalterne !… Il semble que les tyranneaux ignares qu’il rend juges de son ouvrage veuillent le punir de

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