Page:Apollinaire - Œuvres poétiques (extraits Poèmes à Lou), 1959.djvu/25

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Lou si je meurs là-bas souvenir qu’on oublie
— Souviens-t’en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d’amour et d’éclatante ardeur —
Mon sang c’est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie


Ô mon unique amour et ma grande folie


30 janv. 1915, Nîmes.


L a nuit descend
O n y pressent
U n long destin de sang