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XVII
RÊVERIE SUR TA VENUE
Mon Lou mon Cœur mon Adorée
Je donnerais dix ans et plus
Pour ta chevelure dorée
Pour tes regards irrésolus
Pour la chère toison ambrée
Plus précieuse que n’était
Celle-là dont savait la route
Sur la grand-route du Cathai
Qu’Alexandre parcourut toute
Circé que son Jason fouettait
Il la fouettait avec des branches
De laurier-sauce ou d’olivier
La bougresse branlait des hanches
N’ayant plus rien à envier
En faveur de ses fesses blanches
Ce qu’à la Reine fit Jason
Pour ses tours de sorcellerie
Pour sa magie et son poison
Je te le ferai ma chérie
Quand serons seuls à la maison
Je t’en ferai bien plus encore
L’amour la schlague et cœtera
Un cul sera noir comme un Maure
Quand ma maîtresse arrivera
Arrive ô mon Lou que j’adore