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ALCOOLS
Vertuchou Riotant des vulves des papesses
De saintes sans tetons j’irai vers les cités
Et peut-être y mourir pour ma virginité
Parmi les mains les peaux les mots et les promesses
Malgré les autans bleus je me dresse divin
Comme un rayon de lune adoré par la mer
En vain j’ai supplié tous les saints aémères
Aucun n’a consacré mes doux pains sans levain
Et je marche Je fuis ô nuit Lilith ulule
Et clame vainement et je vois de grands yeux
S’ouvrir tragiquement Ô nuit je vois tes cieux
S’étoiler calmement de splendides pilules
Un squelette de reine innocente est pendu
À un long fil d’étoile en désespoir sévère
La nuit les bois sont noirs et se meurt l’espoir vert
Quand meurt le jour avec un râle inattendu
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