gueur absolue qu’il n’y eut jamais que quatre acteurs au plus en scène.
« M. Lemercier de Neuville imagina de peindre, sur un morceau de carton découpé, une vingtaine de sergents de ville, que l’on pouvait faire manœuvrer facilement d’une seule main. Chaque sergent de ville était décoré.
« La première représentation des Jeux de l’Amour et du Bazar fut attristée par la mort de Ratapon, bon vieux chat invalide mais athée. On l’inhuma le lendemain, dans le jardin, avec le cérémonial usité par la religion de la majorité des Français, afin d’éviter aux voisins le spectacle scandaleux d’un enterrement purement civil.
« L’oraison funèbre de Ratapon fut prononcée en ces termes, par mademoiselle Tronquette :
« — Ah bien ! tant mieux ! il ne viendra plus chier sur mon lit. »
Cette comédie mêlée de couplets est à deux personnages :
4. — « Un Caprice, par Lemercier de Neuville.
« La réception de ce vaudeville fut signalée par la chute, dans le verre de M. Lemercier de Neuville, d’une chenille qui faillit l’étrangler, pendant qu’il lisait son œuvre au comité, assemblé sous la tonnelle du jardin, et composé, ce jour-là, de MM. Amédée Rolland, Jean Duboys, Vieillot et Albert Glatigny.
« Joué au commencement d’octobre 1863, Un Caprice réussit. Cependant le succès ne fut pas aussi éclatant qu’on l’eût pu croire aux répétitions.
« Un spectateur se retira avant la chute du rideau, violemment