Page:Apollinaire - L’Enfer de la Bibliothèque nationale.djvu/343

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690. — Légende Joyeuse. « Juvatque novos decerpere flores. » — A Londres, chez Pyne, MDCCLI.

3 tomes en 1 volume petit in-18 de 101 p., 52 ff. n. chif. et 105 p. Rel. ancienne veau marbré, dos orné, tranches rouges. Papier velin. Avec 1 frontispice non libre, reproduit trois fois (à chaque tome) et 3 vignettes haut de pages (1 par partie) qui varient. Texte gravé sur cuivre.

Choix d’épigrammes libres et de petits contes en vers (101 à chaque tome, soit 303), tirés des œuvres de Ferrand, Grécourt, J.-B. Rousseau, Piron, etc.

Réimprimé successivement avec les sous-titres suivants : Le Bijou de société ; Le Cabinet de Lampsaque (voir 609-610) ; Les 300 leçons des hommes et des femmes impudiques ; La maquerelle, ou les femmes débauchées ; Entretiens voluptueux de Juliette et de Nathalie, putains italiennes, etc., etc. Toutes ces réimpressions ont peu de valeur.

Des exemplaires de la 1re  édition de ce recueil obscène ont été condamnés à la destruction par le jugement du Tribunal correctionnel de la Seine, du 12 mai 1865 (Affaire contre Poulet-Malassis)

Voir 691 et 692.


691. — La légende joyeuse ou Les cent une leçons de Lampsaque. « Hominem pagina nostra sapit. » — A Londres, chez Pynne.

1 volume. Sans figures.

Voir notre notice à 690.

Cette édition doit être la première. Elle ne contient que 101 épigrammes ou contes. Il est probable que celle qui se trouve à 690 n’est qu’une réimpression considérablement augmentée de celle-ci.

Voir aussi le Cabinet de Lampsaque (609-610).


692. — La légende joyeuse, ou Les trois cents leçons de Lampsaque. « Hominem pagina nostra sapit. » Nouvelle édition. — A Londres, chez Pinne, au Cornichon, 1760.