Page:Apollinaire - L’Enfer de la Bibliothèque nationale.djvu/369

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Lorsque Satan eut foutu Madame Eve,
Aussitôt le Père éternel
Fit le sabat, et dit : J’endève,
Mon jardin n’est plus qu’un bordel.


A Damnopolis, chez Diabolino, libraire-éditeur, rue d’Enfer.

1 volume in-18 de 108 pages. Avec 6 lithographies libres (Paris, 1832).

Parodie de la Genèse, assez bien écrite.

La destruction de cet ouvrage a été ordonnée, par arrêt de la Cour d’assises de la Seine, en date du 29 avril 1845, pour outrages à la morale publique et religieuse, ainsi qu’aux bonnes mœurs (Affaire contre Vallade et consorts). (Insertion irrégulière, sans désignation spéciale, au Moniteur du 9 juin 1846).


764. — Satyres, ou Choix des meilleures pièces de vers qui ont précédé et suivi la Révolution.

Ah ! quand il serait vrai que l’absurde pouvoir
Eût entraîné Tarquin par de là son devoir,
Qu’il en eût trop suivi l’amorce enchanteresse ;
Quel homme est sans erreur et quel roi sans foiblesse !
Quel homme est sans erreur et quel roi sVolt.


A Paris, l’An premier de la Liberté.

1 brochure in-8 de 32 pages (1790). Cartonné. Avec un frontispice libre en simili lavis.

Recueil de pièces satiriques qui aurait été formé par Camille Desmoulins, si l’on en croit Barbier. Contient, en tout cas, plusieurs pièces signées de lui, comme on peut voir au sommaire suivant :


01. — Qu’aujourd’hui dans mes vers… : Camille Desmoulins.

02. — Tu dormois sur le trône… : Anonyme.

03. — La Diarrhée diabolique : Anonyme.

04. — La question difficile à résoudre : Camille Desmoulins.

05. — Épigramme sur le retranchement de la maison du roi : Anonyme.

06. — Fable, Le lion de toute antiquité… : Anonyme.