Page:Apollinaire - L’Enfer de la Bibliothèque nationale.djvu/389

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06. Blesquin.

07. Stances à la louange d’Eglé fille sale.

08. Madrigal en rondeau pour une jeune personne du bon ton, qui disoitsouvent « merde » en compagnie.

09. Sonnet pour un petit connin.

10. Sonnet pour une grande fendasse.

11. Sonnet à une servante rousse qui cherchoit une balance pour peser des espices.

12. Saincte-face.

13. Sonnet pour une belle Nonnain qui se disoit Espouse du Christ et repoussait un Cavalier.

14. Sonnet pour une belle Personne de qui l’on disoit que le gros Derrière avoit le balancement agréable d’un Navire.

15. Sonnet pour un tableau sans légende, représentant un jeune homme courant, en qui le Poète creust recognoistre Hyacinthe.

16. Les Visions de Corydon (sonnet).

17. Stances d’un bardache amoureux à son bougre de cu.

18. Paroles à mon vit, Filleul sous ma tutelle.

19. La Grande Tentation St  Antoine.

20. Sur un Ruisseau (sonnet).

21. Le Matin.

22. La Nuict.

23. Inscription pour l’urinal en faïence dont le fonds s’orne d’un œil.

24. Pour le bidet en faïence de Rouen.

25. Pour le Clystère (sonnet).

26. Pour la boiste du Godemichy (sonnet), (c’est la boiste qui parle).

27. Pour la porte d’une église.

28. Rondeau pour une riche intendante qui payoit ses amans.

29. Placet.

30. Sonnet Où l’autheur, entrant dans la vieillesse dit à dieu à l’Age meur.

31. Epitaphe d’un libertin (sonnet).


L’histoire littéraire ne connaît pas une meilleure supercherie que Le Carquois du sieur Louvigné du Dézert, entièrement composé par M. Fernand Fleuret durant les années 1910 et 1911. Cet ouvrage ne témoigne pas seulement d’une érudition où l’on ne trouverait rien à reprendre, mais encore d’un talent personnel et charmant. Le Carquois fait de M. Fernand Fleuret le plus audacieux