Page:Apollinaire - La Femme assise.djvu/274

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de ses amants désormais n’occupait son cœur qu’elle partageait entre Mavise Baudarelle et Corail, la jolie rousse aux yeux noisette, dont l’aspect évoquait si bien une goutte de sang sur une épée.

Un jour que je vis Elvire dans son atelier, siégeant devant son chevalet, je pensai involontairement à la « Femme Assise », cette pièce helvétique que, dans mon enfance, il fallait prendre garde de ne pas accepter.

Elvire (elle existera toujours) est, à un haut degré, ce que sont toutes les femmes qui, ainsi que l’écu suisse, sont fausses et ne passent pas.

FIN