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Quand le bon Dieu l’aura permis.
Ceux qui s’exercent à la poésie ne recherchent et n’aiment rien autre que la perfection qui est Dieu lui-même. Et cette divine bonté, cette suprême perfection abandonneraient ceux dont la vie n’a eu pour but que de les découvrir et de les glorifier ? Cela paraît impossible, et, à mon sens, les poètes ont le droit d’espérer après leur mort le bonheur perdurable que procure l’entière connaissance de Dieu, c’est-à-dire de la sublime beauté.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/60/44_%28Apollinaire_-_Le_Bestiaire%2C_ou_Cort%C3%A8ge_d%27Orph%C3%A9e%29.jpg/200px-44_%28Apollinaire_-_Le_Bestiaire%2C_ou_Cort%C3%A8ge_d%27Orph%C3%A9e%29.jpg)