Une odeur de mort.
Ha ! ha ! ha ! L’homme heureux a la même odeur que le mort. Frotte tes mains. Quelle différence de l’homme heureux au cadavre ! Je suis heureux aussi, quoique je ne veuille pas frotter mes mains. Sois heureux, frotte tes mains ! Sois heureux ! plus encore. La connais-tu maintenant, l’odeur du bonheur ?
Adieu ; si tu ne fais plus cas des vivants, il n’y a plus moyen de parler avec toi.
Et tandis que Paponat s’éloignait dans la nuit où brillent les innombrables yeux des bêtes célestes à la chair impalpable, Croniamantal se leva tout à coup en pensant :
« En voilà assez de la nature et des souvenirs qu’elle évoque. J’en sais assez maintenant sur la vie, retournons à Paris et tâchons d’y retrouver cette exquise Tristouse Ballerinette qui m’aime à la folie. »