Page:Apollinaire - Les Exploits d’un jeune Don Juan.djvu/54

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levai la chemise de Diane, c’était le nom de la régisseuse.

Le cul m’apparut, mais un cul comme je n’en avais jamais rêvé. Si le cul de Berthe était plus gracieux, vraiment il était sans importance auprès de celui-là. Mes deux fesses ensemble ne faisaient pas la moitié d’une seule de ce cul miraculeux dont la chair était d’ailleurs très ferme. Il était blanc à éblouir comme les tétons et les belles cuisses.

Dans la fente, il y avait des poils blonds et cette fente divisait profondément ce cul étonnant en deux superbes fesses.

Au-dessous du cul colossal, entre les cuisses, apparaissait le con gras et juteux dans lequel je fouillai d’un doigt rigoleur.

Je plaçai ma poitrine contre le cul nu de la femme et essayai d’entourer de mes bras son ventre insaisissable qui pendait comme un globe majestueux.

Alors, j’embrassai ses fesses, puis j’y frottai mon membre. Mais ma curiosité n’était pas encore satisfaite. J’ouvris les fesses et inspectai le trou du cul. Il était en relief comme le nombril et brun, mais très propre.

J’y mis mon doigt, mais elle eut un mouvement de recul et je craignis de lui avoir fait mal. Aussi n’insistai-je point. Je plaçai ma pine brûlante dans son con, comme un couteau dans une motte de beurre. Puis je me démenai comme un