Page:Apollinaire - Les Exploits d’un jeune Don Juan.djvu/71

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Elle avait déjà beaucoup plus de poils que moi. Un peu de sang aqueux coulait sur ses cuisses ; certes, ce n’était pas très appétissant, mais j’étais trop excité pour y prendre garde.

Elle tenait les cuisses serrées, mais mon doigt trouva bientôt son clitoris. Ses cuisses s’ouvrirent sous la pression de ma main. Enfin je pus mettre mon index dans son con humide, mais pas très loin, car elle se contractait. J’appuyai contre son hymen, au milieu duquel il y avait déjà un petit trou. Berthe poussa un petit cri de douleur et se contracta encore.

Très excité, je me déshabillai, levai ma chemise et me mis sur ma sœur pour pénétrer dans son con avec mon membre toujours plus dur. Berthe protesta à voix basse, se mit à pleurer, poussa un petit cri lorsque je fus bien entré dans son vagin. Mais la courte douleur sembla bientôt se changer en volupté. Ses joues étaient échauffées, ses jolis yeux brillaient, sa bouche était à demi ouverte. Elle m’enlaça et répondit avec force à mes secousses.

Avant que j’eusse fini, le nectar se mit à couler de son con. Ses yeux se fermèrent à moitié et clignotèrent nerveusement ; elle criait fort, mais de volupté : « Roger, ah ! ah ! ah ! Ro-o-ger, — je… — je… aah ! » Elle était complètement hors d’elle. J’avais dépucelé ma sœur.

À cause du coup que j’avais tiré le matin et aussi à cause de mon excitation je n’avais pas encore déchargé. À la vue de la volupté de ma