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LES ONZE MILLE VERGES


con bien serré semblait causer un vif plaisir à Mira qui le prouvait par des cris de volupté. Le ventre de Vibescu venait frapper contre le cul de Mira et la fraîcheur du cul de Mira causait au prince une aussi agréable sensation que celle causée à la jeune fille par la chaleur de son ventre. Bientôt les mouvements devinrent plus vifs, plus saccadés, le prince se pressait contre Mira qui haletait en serrant les fesses. Le prince la mordit sur l’épaule et la tint comme çà. Elle criait : « Ah ! c’est bon… reste… plus fort… plus fort… tiens, tiens, prends-tout. Donne-le moi, ton foutre.... Donne-moi tout.... Tiens.... Tiens Tiens ! » Et dans une décharge commune ils s’affalèrent et restèrent un moment anéantis. Toné et Zulmé enlacées sur la chaise longue les regardaient en riant. Le vice-consul de Serbie avait allumé une mince cigarette de tabac d’Orient. Lorsque Mony se fut relevé, il lui dit : « Maintenant, cher prince, à mon tour, j’attendais ton arrivée et c’est tout juste si je me suis fait tripoter le vit par Mira, mais je t’ai réservé la jouissance.