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LES ONZE MILLE VERGES


raissait sous une toison noire et frisée qui montait jusqu’au nombril.

Elle se coucha sur une table couverte d’un drap noir. Un pope entra vêtu d’habits sacerdotaux, il disposa les vases sacrés et commença à dire la messe sur le ventre de Natacha. Mony se trouvait près de Natacha, elle lui saisit le vit et commença à le sucer pendant que la messe se déroulait. Cornabœux s’était jeté sur André Bar et l’enculait tandis que celui-ci disait lyriquement : « Je le jure par cet énorme vit qui me réjouit jusqu’au fond de l’âme, la dynastie des Obrenovitch doit s’éteindre avant peu. Pousse Cornabœux ! Ton enculade me fait bander. » Se plaçant derrière Mony, il l’encula tandis que celui-ci déchargeait son foutre dans la bouche de la belle Natacha. À cet aspect, tous les conjurés s’enculèrent frénétiquement. Ce n’était, dans la salle, que culs nerveux d’hommes emmanchés de vits formidables.

Le pope se fit branler deux fois par Natacha et son foutre ecclésiastique s’étalait sur le corps de la belle colonelle.

— Qu’on amène les époux, s’écria le pope.