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À SA MARRAINE


4 février 1916


Certes, chère amie, il faut continuer à travailler, je vous le dis en toute sincérité. Vous êtes extraordinaire de le demander. Je vous enverrai une photo quand j’en aurai. Si vous en avez il faut aussi m’en envoyer une. Je voudrais encore savoir, chère amie, ce qu’est devenu Léonard qui ne m’a plus écrit et dont je n’ai plus l’adresse. Le métier de téléphoniste est assez dangereux. Écrivez-moi bien des choses sur vous…

Je vous baise la main.


Guillaume Apollinaire.