Page:Apollodore - Bibliothèque (éd. Clavier), vol. 2.djvu/304

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cules le tua pour s’approprier les jumens à la recherche desquelles Iphitus étoit allé, et qu’Hercules avoit dans son écurie, soit qu’il les eût volées lui-même, soit qu’elles lui eussent été vendues par Autotycus, comme le dit Eustathe (p. 1899) d’après je ne sais quelle autorité ; Phérécydes dit que Polyidus, le devin, avoit conseillé à Iphitus de ne point aller à Tirynthe chercher ses jumens, parce qu’il y étoit menacé de quelque grand malheur ; Iphitus ne tint aucun compte de cette prédiction, et Hercules l’entraîna par adresse sur un endroit très-escarpé, d’où il le précipita, pour se venger du refus qu’Eurytus et ses fils lui avoient fait d’Iole (Homeri schol. Odyss. 21, 23).

4. Ce Déïphobe étoit roi d’Arcadie, suivant le schol. d’Homère (Il.. L. v, v. 392).

5. On peut voir Pausanias (L. x, C. 13), sur sa querelle avec Apollon. Il paroit, d’après ce qu’Apollodore et lui disent, qu’Hercules rendit le trépied presque sur-le-champ. Mais il y avoit une tradition différente ; car Plutarque (de Sera Numinis vind. p. 51) dit qu’on attribua l’inondation qui couvrit de son temps le pays, des Phénéates, peuple de l’Arcadie, à la vengeance d’Apollon, qui voulut les punir de ce que plus de mille ans auparavant Hercules ayant enlevé son trépied, l’avoit porté dans leur pays.

6. Il fut vendu trois talents, suivant Phérécydes (Homeri schol. Odyss. 21, 23). Diodore de Sicile dit qu’il se fit vendre par un de ses amis.