d’Afrique, et payen de religion. Il se défendit avec beaucoup de vigueur ; nous avons l’apologie qu’il
congressu grandem et uberem rapuisse...... Quamquam quis omnium vel exiguè rerum peritus culpare auderet, si mulier vidua et mediocri forma, at non ætate mediocri nubere volens, longa dote et molli conditione invitasset juvenem neque corpore, neque animo, neque fortunâ, pænitendum..... (Apolog.) Il dit que Pontianus, fils de Pudentilla, ne lui proposa le mariage de sa mère que comme une charge, et comme une action d’ami et de philosophe ; je veux dire une action plus convenable à un bon ami de Pontianus, et à un philosophe, que ne seroit pas d’attendre un parti où il pût trouver en même-temps les richesses et la beauté. Confidere sese fore ut id onus recipiam, quoniam non formosa pupilla, sed mediocri facie mater liberorum mihi offeratur. Sin hæc reputans formæ et divitiarum gratiâ me ad aliam conditionem reservarem, neque pro amico, neque pro philosopho facturum (Apolog.). Il relève extrêmement les avantages d’une fille sur une veuve. « Une belle fille, dit-il, quelque pauvre qu’elle soit, vous apporte une grosse dot, un cœur tout neuf, la fleur et les premières épreuves de sa beauté. C’est avec une grande raison que tous les maris font un si grand cas de la fleur du pucelage. Tous les autres biens qu’une femme leur apporte, sont de telle nature, qu’ils peuvent les lui rendre, s’ils ne veulent point lui avoir de l’obligation ; elle peut les retirer, elle peut les recouvrer ; celui-là seul ne se peut rendre, il reste toujours au pouvoir du premier époux. Si vous épousez une veuve, et qu’elle vous quitte, elle remporte tout ce qu’elle vous a apporté, vous ne pouvez point vous vanter de retenir quoi que ce soit qui lui ait appartenu ». Il remarque