AVIS
Toutes les éditions, soit latines, soit traduites en françois de l’Âne d’or d’Apulée, manquoient absolument. Le texte sur-tout étoit devenu très-rare. Celui qui passe pour le plus correct est accompagné des notes de Pricœus ; et, malgré la célébrité dont il jouit pour son exactitude, il y a des fautes considérables dont l’errata qui est à la fin, ne renferme que la plus petite partie. On a donc vérifié celui-ci sur tous ceux qui existent, et on se flatte d’être parvenu à sa parfaite correction.
Dans la traduction, on a suivi l’auteur le plus scrupuleusement qu’il a été possible, sans cependant s’asservir à le rendre mot à mot.
Cet ouvrage, rempli d’esprit et de peintures brillantes, est une satire continuelle des désordres dont les magiciens, les prêtres, les impudiques et les voleurs remplissoient le monde du temps d’Apulée. Outre ces