Page:Apulée - Les Métamorphoses, Bastien, 1787, II.djvu/454

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il y avoit à Athènes un autel consacré par les Héraclides, c’est-à-dire les descendans d’Hercule, pour conserver la mémoire du secours que les Athéniens leur avoient donné contre Euristée, roi d’Argos. Cet autel se nommoit l’autel de la miséricorde, et servoit d’asyle aux malheureux. Notre auteur y fait ici allusion.

(27) Qu’on avoit purifiée avec une torche ardente, un œuf et du soufre, on y mettoit aussi quelquefois de l’eau. Ovide, l. 7, des Métamorphoses.


Terque senem flammâ, ter aquâ, ter sulphure lustrat.


Elle purifie ce vieillard à trois fois avec du feu, de l’eau et du soufre. C’est Médée qui travaille à rajeunir Eson. Ovide encore dans l’Art d’aimer.


Et veniat quæ lustret anus lectumque locumque,
Referat et tremula sulphuret ova manu.


Et qu’il vienne une vieille qui ait soin de purifier le lit et la chambre, et qui apporte pour cela dans sa main tremblante du soufre et des œufs.

(28) Les Pastophores, c’est-à-dire ceux qui portoient le manteau sacerdotal dans les cérémonies.

(29) Que la cérémonie étoit achevée, et qu’on pouvoit se retirer. Après les cérémonies telles que celles-ci, ou après les sacrifices, un des prêtres congédioit le peuple, en disant ; le peuple peut se retirer

(30) Vêtu de douze robes. Ce pouvoit être pour marquer les douze signes du Zodiaque, par lesquels Isis, qui est la lune, passe tous les mois.

(31) Et des griffons qui naissent chez les Hiperboréens, avec la tête et les aîles d’un oiseau, j’y ai ajouté,