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Page:Aquin - Explication suivie des quatre Évangiles, Tome 1, 1868.djvu/270

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CHAPITRE V.

SOMMAIRE ANALYTIQUE.


y. 1-3. — Joie du ministre de l’Évangile à la vue d’une assemblée nombreuse. — Pourquoi Notre-Seigneur se retire sur une montagne. — Ses trois lieux particuliers de retraite ? — Quelle fut cette montagne ? — Pourquoi Notre-Seigneur monta-t-il sur cette montagne pour enseigner ? — Pourquoi s’assied-il avant de parler ? — Pourquoi ses disciples s’approchent de lui. — Comment concilier saint Matthieu, qui prête ce discours au Sauveur assis sur la montagne, tandis que saint Luc le lui fait tenir lorsqu’il était debout dans la plaine ? — Pourquoi cette expression de l’Évangéliste : Ouvrant la bouche, il les enseignait ? — Le discours sur la montagne, règle parfaite de la vie chrétienne. — Pourquoi Notre-Seigneur commence ce discours par la promesse de la béatitude. — Que faut-il entendre ici par pauvres d’esprit ? — Différents sens de cette béatitude.
y. 4. — Quels sont ceux qui pratiquent la vertu de douceur ? — Mérite de cette vertu. — Quelle est la récompense promise à ceux qui sont doux ?
y. 5. — Quel doit-être l’objet des pleurs auxquels est promise la troisième béatitude ? — Nos péchés, ceux des autres, les misères du monde, le désir du ciel. — Pourquoi la récompense de ceux qui pleurent est-elle plus grande que celle qui est donnée aux pauvres d’esprit et à ceux qui sont doux ?
y. 6. — Il ne suffit pas de vouloir la justice, il faut en avoir la faim et la soif. — Quels sont ceux qui ont faim et soif de la justice ? — Dans quel sens faut-il entendre ici la justice ? — Comment ceux qui ont faim et soif de la justice seront rassasiés dans cette vie et en l’autre.
y. 7. — Que signifie le mot miséricordieux ? — Quelle est la miséricorde dont il est ici question ? — La récompense, qui ne paraît devoir être ici qu’égale au mérité, lui est supérieure.
y. 8. — Nécessité de joindre un cœur pur aux œuvres de miséricorde. — Pourquoi la pureté du cœur est-elle placée la sixième des béatitudes ? — Quels sont les cœurs purs dont parle le Sauveur ? — Pourquoi les cœurs purs sont les seuls qui puissent voir Dieu. — Comment le voient-ils en cette vie et en l’autre ? — C’est la foi qui prépare à la vision des cieux en purifiant les cœurs, et aussi la vie mortifiée. — La récompense est ici plus magnifique que dans les béatitudes précédentes.
y. 9. — Il faut établir la paix en soi par la pureté du cœur, avant de chercher à l’établir dans les autres. — Définition de la paix. — Quels sont ces pacifiques que le Sauveur proclame heureux ? — Peut-on arriver en cette vie à détruire en soi complètement le principe de la guerre intérieure de la chair contre l’esprit ? — Récompense des pacifiques. — Pourquoi sont-ils appelés les fils de Dieu ?
y. 10. — On ne doit pas toujours rechercher la paix. — Qu’est-ce que souffrir persécution pour la justice ? — Pourquoi cette béatitude est-elle placée la dernière ? — Rapport de cette béatitude avec la première. — Liaison des béatitudes entre elles : — Pourquoi n’est-il pas fait mention du royaume des cieux à chaque béatitude ? — Signification mystique du nombre des béatitudes. — Pour toutes les béatitudes une seule récompense diversement exprimée.