le plus solennel, » etc. — S. AUG. (Traité 32) C’est en ce jour qu’avait lieu la fête de la Scénopégie, c’est-à-dire de la construction des tentes. — S. Chrysostome : (hom. 51.) Cette fête, comme nous l’avons vu, durait sept jours, le premier jour et le dernier étaient les plus solennels, comme l’Evangéliste nous l’apprend, lorsqu’il dit : « Le dernier jour de la fête, qui en est le plus solennel ; » les jours intermédiaires étaient surtout consacrés aux délassements. Le Sauveur s’est donc abstenu de leur parler le premier jour et les jours suivants, parce que ses enseignements eussent été perdus pour des cens livrés aux divertissements et aux plaisirs, il élève la voix à cause du grand concours de peuple qui se pressait autour de lui. — THEOPHYL. Il élève la voix pour se faire entendre, leur inspirer de la confiance, et montrer qu’il ne craint personne.
S. Chrysostome : (hom. 51.) Notre-Seigneur crie à haute voix : « Si quelqu’un a soif, » c’est-à-dire, je n’attire personne par nécessité ou par violence, je n’appelle que celui qui éprouve un vif désir de se rendre à mon appel. — S. AUG. (Traité 32.) Il y a une soif intérieure, parce qu’il y a un homme intérieur. Il est certain d’ailleurs que l’homme intérieur est l’objet d’un plus grand amour que l’homme extérieur. Si donc nous éprouvons cette soif, approchons, non avec les pieds du corps, mais avec les affections de l’âme, non pas en marchant, mais en aimant. — S. Chrysostome : (hom. 51) Il leur fait comprendre qu’il s’agit ici d’une boisson intellectuelle par les paroles qui suivent : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive, comme dit l’Ecriture, couleront de son sein. » Mais où donc l’Ecriture parle-t-elle de la sorte ? nulle part. Comment