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Page:Arène - Contes de Paris et de Provence, 1913.djvu/65

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ANNOTATIONS



Page 5, l. 1. fifre (m.) : désigne ici celui qui joue du fifre. (Cf. un violon, une flûte, un piston = celui qui joue du violon, de la flûte, du piston.) Le fifre est une petite flûte à six trous d’un son très aigu.

2. quérir : chercher. (Le vieux verbe quérir est rarement employé de nos jours.)

3. réveillon (m.) : le souper que l’on fait dans la nuit de Noël.

6, 7. offrir... en étrennes (f.pl.) : au premier jour de l’an (au 1er janvier) les amis, les parents échangent entre eux des souhaits et des présents. Ce présent est le cadeau d’étrennes. Ici, le roi donne en cadeau de jour de l’an un château à son épouse.

12. liard (m.) : ancienne pièce de monnaie de cuivre valant trois deniers, le quart d’un sou, ce qui fait un centime 1/4 de notre monnaie actuelle. (Le sou vaut 5 centimes.) N’avoir pas un rouge liard = être sans argent. On dit aussi dans le même sens : n’avoir pas un sou vaillant.

12. son dinde : on dit indifféremment un dinde ou une dinde.

13. courtine (f.) : front du mur d’un rempart entre deux bastions, entre deux tours de défense.

Page 6, l. II. cadenette (f.) : tresse de cheveux que les soldats d’infanterie au dix-huitième siècle portaient de chaque côte de la tête.

13. dans les entrées de ville = en entrant dans les villes ; lorsque le régiment faisait son entrée dans une ville.

24. premier venu : n’importe lequel.

25. goulu (adj.) : très vorace ; qui mange avidement. (Cet adjectif est dérivé du mot gueule (f.).)

28. glacis (m.) : terrain en pente douce, unie, qui descend, dans une fortification, du chemin couvert vers la campagne.

Page 7, l. 12. haut-de-chausses (m.) : partie du vêtement

de l’homme allant de la ceinture aux genoux.

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