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La Mort des Cigales


Derrière le fort, sur un plateau pierreux, battu du vent, parfumé de maigre lavande et d’œillets sauvages où, dans un trou d’eau qui suintait, les gamins allaient tendre des gluaux aux queues-rousses et aux merles de roche, il y avait un enclos blanc planté de croix noires, avec un fossoyeur, — ancien soldat de la grande armée que la rumeur publique accusait de nourrir ses lapins