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LE JOYEUX « REQUIEM »

Endolori, mais radieux, une larme au coin de son œil illuminé par la flamme du génie :

— Écoutez-moi, fit-il, j’ai trouvé.

Et le Requiem se continua, sur un rythme poignant, avec des basses lamentables. Sous les doigts fiévreux de Lagremuse, le clavier se liquéfiait en sanglotantes mélodies. Tout pleurait : le piano pleurait, Lagremuse pleurait comme le piano et tout le monde pleurait comme Lagremuse.

— Bravo, mon vieux ! hurlait Le Hûcheur, voilà le vrai Requiem joyeux. Cette fois, tu tiens la formule. Mais ne nous montrons pas ingrats et, puisque c’est l’artilleur qui te l’a inspiré, si on montait un bock à l’artilleur ?