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LE BOUTON DE BOTTINE


— Tu as l’air ému, Sylvius ?

— Certes ! Figure-toi qu’une fois de plus, ce matin, j’ai dû rompre définitivement avec Lucile. Ah ! la chose ne traîna pas : une rupture à section nette. Rien qu’un petit coup sec, cli ! comme un bâton de craie qu’on casserait. « Adieu donc, Lucile ! — Adieu, Sylvius ! « Et nous voilà tous deux séparés pour toujours.

— Mais quel motif ?

— Écoute l’histoire, et tu me diras si les femmes ne possèdent pas, en naissant, un infernal et spécial génie qui leur permet, au sujet de n’importe quoi et surtout au sujet de