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LES NONPAREILLES DE LA MARQUISE

propre et son luxe à l’endroit qui lui fait plaisir.

Soyez fière de vos dessous blancs, comme des lys hypocrites, ô mademoiselle Fanfreluche ! et que leurs doux frissons neigeux ne craignent pas la concurrence des serpentines d’outre-Manche, salamandres faites d’artifice, Vénus qu’Edison retoucha.

Soyez fière de vos dessous. Pas trop cependant, Fanfreluche ! de peur que le démon d’orgueil un de ces soirs ne vous emporte pour mettre à vos pieds Paris vaincu, en haut de la butte qu’un moulin décore et d’où votre gloire descendit.

Le culte des dessous et de leurs dépendances n’est pas précisément aussi nouveau que votre ingénuité pourrait le croire.

Autrefois, au pays français, de très nobles et honnêtes dames en eurent même souci que vous.

Il court là-dessus des histoires qui pourraient vous intéresser.

Mais vous ne savez peut-être pas lire, ô mademoiselle Fanfreluche ? Hier du moins on me l’affirmait. Et c’est en vérité grand dom-