Page:Arène - Friquettes et friquets, 1897.djvu/77

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LE COUCOU


Dimanche dernier, les populations étaient en joie.

Un ciel du Midi, un vrai soleil, un temps à ne pas garder deux sous en poche.

Tandis que les trains, chargés au point de faire plier le tablier des ponts, roulaient, supplémentaires et successifs, vers de verdoyantes banlieues, dans les bois que les bourgeons nouveaux poudrent d’une poussières d’émeraude, le long des sentiers où, à travers un feuillage clair encore, les rayons tamisés semblent pleuvoir en pièces d’or, maint lapin subodorant la gibelotte fuyait devant le pas des amoureux ; et, sur la Seine soulevée au passage des bateaux-mouches en