Elles consistent en une petite chapelle romane couverte d’un toit dallé sur lequel ont librement poussé les herbes et les ronces ; plus un amas de plâtras au bout d’un carré clos de murs, où furent le logis et le cimetière des ermites ; et, par devant, à l’alignement du chemin, une fontaine armoriée que quelques ornements, visibles encore sous la mousse, datent des commencements de la Renaissance.
Tout cela, sans doute, a du caractère, mais sans intérêt bien spécial pour moi.
Cependant, sur le mur de la chapelle qui regarde à l’Est, dans un angle, l’abbé me fait remarquer un cadran solaire en crépi, notablement désagrégé par la pluie et le vent de mer. Un cartouche le surmonte, avec quelques lettres en noir, restes d’une inscription. L’abbé, quoiqu’il se souvienne avoir vu l’inscription presque entière, ne peut pas m’en dire le sens. C’était, paraît-il, un distique, obscur dans son latin barbare comme une centurie de Nostradamus, et qui parlait d’ombre et de trésor.
— « Ce cadran et cette inscription, continue l’abbé, heureux de l’attention que je prête à ses paroles, furent tracés vers le milieu du