Page:Arène - Les Ogresses - Tremblement de terre à Lesbos - Ennemie héréditaire.djvu/318

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par les taillis, fourrageant dans les feuilles mortes, poussant des cris de joie à chaque nouvelle trouvaille, et, de temps en temps, Claudine, vous vous attardiez en des poses extasiées :

— « Mais regardez donc mes violettes, regardez-les : elles frissonnent à la brise comme des personnes naturelles ! »

Heureux âge, doux souvenirs ! C’est ainsi qu’en notre jeune temps les femmes aimaient la campagne.

Le corbeau a bien fait décidément de me rappeler que le Printemps s’avance : demain, si les flots sont propices, je m’en irai par eau, mais tout seul, hélas ! cette fois, m’offrir une matelote d’anguilles à Billancourt.