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Page:Arétin - La Puttana errante, 1776.djvu/62

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Le soir, il y avoit à l’Opéra vingt copies figurées du procès verbal auquel les deux démons eurent l’attention de joindre encore une estampe où les personnages et l’attitude étoient d’une ressemblance frappante[1]. On peut juger de la fureur de Peixotte, d’avoir été joué ainsi. Pour l’achever la T… envoya le lendemain chez lui un laquais dégourdi et bien préparé, porter des complimens et lui dire qu’étant informé qu’il vouloit se défaire d’un étui de nacre, et d’une partie de plumes de paon, il le prioit de les lui céder, parce qu’il en avoit besoin pour en faire présent à Mademoiselle Dervieux et compagnie, qu’au reste le prix ne feroit rien, fallut-il les cinq-cents louis qu’il avoit abandonnés à cette aimable personne.

  1. Voir la figure, d’après l’original.