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ÉTUDE SUR P. ARÉTIN

muns. Les éditions originales de la P. errante sont sans doute difficiles à rencontrer, mais on se procure assez facilement l’édition des Ragionamenti avec la date de MDLXXXIV[1]. Le volume d’impression elzevirienne, avec la date de 1660, n’est pas fort rare, et cette P. errante a été plusieurs fois réimprimée de nos jours en Italie, notamment dans un volume in-18 de 440 pages (l’Erotiade, Italia, 1851). On y trouve diverses Nouvelles de Casti et de Batacchi ; des morceaux de Marini, de Pananti, de Franco, de Pozzi ; la P. errante occupe les pages 191-236.

Des notions bibliographiques au sujet des divers écrits de l’Arétin sont consignées dans la dernière édition du Manuel du libraire de M. J. Ch. Brunet, avec l’exactitude qui caractérise cet immense et savant travail ; nous croyons cependant pouvoir ajouter quelques renseignements nouveaux à ceux qu’a réunis l’éminent bibliographe. Nous suivrons l’ordre adopté par M. Brunet pour l’énumération des nombreuses productions du personnage qui nous occupe. La Passione di Giesu. Un exemplaire de l’édition de Venise (Marcolini, 1536) figure dans la Bibliotheca Grenvilliana, avec la remarque que l’existence de cette édition a échappé à Mazzu-

  1. Ainsi que le fait remarquer le Manuel du Libraire (1860, I, 411), on a constaté quatre éditions différentes sous cette date. Celle qu’on regarde comme la plus ancienne porte, dans l’intitulé du Commento di ser Agresto, le nom d’Agretso ; ajoutons que, dans l’édition qui passe pour la quatrième, on trouve à la fin : « MeDIata re Labor », ce qui paraît une indication de l’année 1651 comme date de l’impression.