Page:Arétin - Sept Petites Nouvelles, 1861, trad. Philomneste.djvu/31

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
26
ÉTUDES SUR P. ARÉTIN

publications, auxquelles son nom est inscrit gratuitement. M. Graesse mentionne aussi l’Arétin en estampes, Discours entre Madeleine et Julie, ou Histoire d’Aloïsia Sigæa Toletana, représentée en 27 gravures, sans lieu ni date (vers 1760), in-4o. Un volume in-18, daté de 1797, les Bijoux du petit-neveu de l’Arétin, renferme un recueil de poésies libres, parmi lesquelles on remarque une parodie très-peu chaste du quatrième livre de l’Enéide, consacré aux amours d’Énée et de Didon.

Terminons cet aperçu bibliographique en signalant, sans prétendre l’approuver, l’hommage qu’a rendu à la mémoire de l’auteur des Sonetti un écrivain auquel est dû un poëme dont il n’y a pas moyen de transcrire le titre[1] et qui est généralement attribué à Sénac de Meilhan :


Tu nous appris, immortel Arétin,
........ à braver le destin ;
Près de Vénus que ta cendre repose,
Le genre humain te doit l’apothéose.


Divers poëtes ont également, en passant, dit

  1. La Foutromanie, cette épopée en six chants plus qu’érotiques, et à laquelle L’Espion anglais (voir l’édition de 1802, t. 2, p. 424-430) a consacré quelques pages, est attribuée, à tort peut-être, à Mercier de Compiègne dans le catalogue Soleinne, n° 3833. Une édition, Sardanapolis, 1780, in-18, est indiquée au catalogue Viollet-Leduc, t. II, p. 90. Il en existe d’autres, 1775, 1791 et sans date. Il y en a qui sont accompagnées d’estampes finement gravées par Eliuin. Voir le catalogue du citoyen D(uprat), n° 626.