brement par un spirituel littérateur français, Andrieux ; mais cet opuscule (Paris, Dabin, an X) n’a pas été reproduit dans les Œuvres de cet académicien (1818-23, 4 vol. in-8, ou 6 vol. in-18) ; il est précédé d’un avertissement où nous lisons ceci : « On peut dire que ce petit ouvrage n’est pas sans un but moral. On ne saurait nier que l’observation exacte de la Bulle d’Alexandre VI ne contribuait beaucoup à maintenir la bonne harmonie et l’union dans chaque ménage. C’est pourquoi nous recommandons cet opuscule aux dames, auxquelles il est particulièrement adressé, et nous espérons qu’elles nous sauront quelque gré de l’avoir mis en lumière pour leur instruction et pour leur agrément. »
« Le vertueux La Chaussée, qui a fait des comédies pour pleurer, s’est exercé dans le genre des contes pour rire. Il en a fait un sur cette même Bulle, qu’il attribue à Clément VI, on ne sait pourquoi. Ce conte, d’une soixantaine de vers, se trouve dans ses œuvres ; on l’a aussi imprimé dans celles de l’abbé Grécourt. »
Nous croyons la brochure d’Andrieux assez peu commune aujourd’hui, ce qui nous engage à en transcrire quelques passages, et parfois nous comparerons le texte italien et l’imitation française.
Femmes de bien dont les chastes appas
D’un trait plaisant ne s’effarouchent pas,
Qui souriez à de joyeux passages,
Et les citez sans en être moins sages,