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ET SUR DIVERS CONTEURS ITALIENS.

danno senno. On peut rapprocher ce récit de l’apologue qui forme la quatre-vingt-onzième des Cento novelle antiche’(p. 141 de l’édition de Turin, 1802), où figurent un loup, un mulet et un renard, et qui a pour morale : Ogni uomo che sa lettera non è savio.


4. Chi non si puo distender si ritragga.

Débat entre les deux sexes, sous la forme d’une allégorie très-inconvenante. Un sujet analogue est traité dans la Cazzaria de l’Arsiccio intronato. Il y a plus de décence, quoiqu’on trouve aussi des passages singuliers dans le Débat de l’homme et de la femme, opuscule en vers publié au commencement du XVIe siècle.


5. Alli cani magri van le mosche.

C’est le même sujet que le Faiseur de papes dans les Cent Nouvelles nouvelles (nouv. XIV). Nous n’avons pas besoin de rappeler que ce sujet a été traité par La Fontaine ; il avait déjà figuré dans les récits de Masuccio et de Malespini.


6. Futuro caret.

Un mari, ne pouvant réussir à corriger sa femme d’un goût excessif pour la paresse et la dépense, lui envoie un riche vêtement avec l’inscription Futuro caret, et la livre ainsi à la risée publique.


7. Chi di gatta nasce sorge (sorci) piglia.

Récit fort insignifiant destiné à prouver que le penchant au mal gît dans le sang, et que l’éducation ne peut rien pour le réprimer.