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ET SUR DIVERS CONTEURS ITALIENS.

(1847, nos 1433-1435), où une note fait remarquer que ce conte, en vers très-libres, est une imitation, du récit de Cynthio, et que la tradition sur laquelle il repose est très-ancienne. On le trouve indiqué, dès le XIVe siècle, dans l’Acerba de Cecco d’Ascoli (lib. IV, cap. XI) ; les vers suivants y font allusion :

Chi se sonina iacer carnalmente
Con matre o con sorella vederai
Convien che quel anno sia dolente.


26. Chi vuol amici assai ne provi pochi.

Conte d’une grande platitude. Un bourgeois de Paris, qui surveille très-sévèrement sa fille, passe, avec un jeune homme qui en est épris, un contrat devant notaire ; en vertu de cet acte, il s’engage à se laisser tuer par l’amant si celui-ci parvient dans le délai de trois mois à obtenir un regard de sa fille. Celle-ci laisse l’amant pénétrer près d’elle.


27. La offerto le arme al tempio (sic).

Conte très-souvent reproduit et qui se trouve dans Masuccio (III, 1) ; c’est le fabliau Les Culottes du Cordelier. Voir dans Casti Le Brache di san Griffone (nov. 38, t. 3, p. 149 à 180 de l’éd. de 1804).


28. Chi cosi vuol cosi si habbia.

Longue paraphrase d’un récit qui se trouve avec le même titre dans les Proverbii de Cornazano.