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AV GRAND


conte Maximian


Stampe Pierre


Aretin.


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IE PENSOIS, Seigneur, ouyant eſcrier a Dauid es Pſeaulmes, ne auſſi es filz des hōmes eſquelz n'a ſalut, de deſdier ces choſes, que i’ay eſcriptes de CHRIST, a CHRIST : pour ce qu'a luy, qui eſt l’obied & le ſubiet des hōneurs & de la gloire, conuienent les vrayes louanges : & auſſi pource q de luy, qui eſt l’autheur & donateur des celeſtes & terreſtres biens, derriuent les guerdons, qui font les fortunesz en terre & les biēheureux au Ciel. Mais penſant cecy, m'apperceuz du peché & de l’erreur que ie commettoîs, celà penſant, ie pechois a preſumer tant de moy que ie iugeaſſe les miennes oeuures ſi dignes, qu’elles ſe puiſſent intituler a DIEV. Et errais a nōme rendre cercain, que a noz iours nous euſ-