Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/207

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les uns des autres. En observant dans la direction on n’aurait donc pas la totalité de la lumière réfléchie par le verre et provenant d’un point donné de la surface.

Pour satisfaire à cette condition, il faudrait pouvoir réunir en un faisceau unique les rayons , etc., tant que ces rayons ont une intensité appréciable. Mais il est inutile de chercher les moyens d’opérer cette réunion, car il se produit dans l’expérience quelque chose d’exactement équivalent lorsqu’on opère sur un écran d’une certaine étendue. Il est clair en effet qu’il y a dans l’écran un point voisin du premier point rayonnant dont le rayon, provenant de la première réflexion sur la deuxième face de la lame de verre, coïncide avec le rayon ; un point dont le rayon, provenant de la deuxième réflexion à la seconde face analogue à celle que le rayon venant de a éprouvée en coïncidera encore avec le rayon , et ainsi de suite. Dans la direction on observera donc la même intensité que si les rayons partiels , etc., provenant du même point avaient été réunis en un seul faisceau.

Il résulte avec évidence de cet ensemble de considérations que le verre sur lequel on opère doit avoir une étendue suffisante pour que les rayons secondaires, tertiaires, etc., provenant des points etc., puissent se réunir au rayon principal . Si l’on ne portait pas son attention sur cette circonstance, on pourrait tomber dans des résultats erronés. Du reste, on est averti de l’insuffisance des dimensions de la plaque