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DE L’AIR ET PI ? LA VAPEUR. 29

Nous avons commencé par déterminer le volume initial de l’air du manomètre et son élasticité à une température connue. Le volume était obtenu par l’observation du point de la règle auquel correspondait le sommet de la colonne de mercure, et en transportant ces mesures sur la tablede graduation dont il a été parlé plus huut (p, 25). I/élasticilé se composait de ta hauteur du boroinùtre au même moment et de la différence de niveau des deux colonnes de mercure dans le grand tube vertiral et dans le manomètre lui-même, différence qui était prise à l’aide du micromètre déjà employé par Mil. Dulong et. Petit dans leurs belles recherches sur la mesure des températures et sur les lois de la communication de la chaleur, recherches auxquelles l’Académie des sciences a décerné le grand prix de physique en 1818. Cet instrument ( fig. 7, p. 50) se compose d’une règle épaisse de cuivre ab, le long de laquelle glisse à frottement doux une pièce de cuivre mnprs, portant a ses deux extrémités m et s, deux collets dans lesquels tourne une lunette micrométrique oo’, munie à son foyer d’un fil horizontal. A la lunette est suspendu un niveau très. sensible à bulle d’air, dont le tube gradué sert à régler l’axe optique. Cette pièce de cuivre mnprs est susceptible de deux mouvements, l’un très-rapide en desserrant la vis latérale c, l’autre très-doux produit par la vis de rappel (L Tout l’instrument tourne enfin autour d’un axe vertical qui repose sur un plan triangulaire de cuivre épais, muni d’une vis chacun de ses sommets. La construction de cet instrument permet, comme on le voit, de mesurer la différence de hauteur de deux