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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 11.djvu/39

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• DE I/AIH ET DK LA VAPUUft. 3f

fussent appréciables, et que, dans le passage d’une observation à l’autre, la lunette conservât son horizontalité, ou du moins qu’on pût tenir compte de ses dérangements. On a satisfait à la première condition en donnant un grossissement suffisant ù la lunette ; et quant a la seconde, le soin particulier avec lequel le micromètre a été fait et la solidité de l’appui sur lequel il reposait, et qui était indépendant du reste de l’appareil, auraient pu la faire regarder comme remplie néanmoins on avait mesuré d’avance, pour la distance à laquelle pointe la lunette, à quelle différence de hauteur répondrait un chnngement d’inclinaison égal une partie du niveau. Cette donnée suffisait pour corriger les observations dans lesquelles le niveau se dérangeait. Les procédés dont on se sert pour régler de semblables instruments sont trop connus pour qu’il soit nécessaire de les rappeler. On sait que, par des retournements convenables de la lunette, tant sur elle-même que sur ses collets, et par des observations dans les différents azimuts où on peut la placer en tournant l’axe do l’instrument, on parvient à rendre cet axe vertical et l’axe optique de la lunette horizontal.

Le soin que l’on avait eu de choisir le grand tube vertical et le tube manométrique du même diamètre dispensait de toute correction de capillarité. En faisant agir l’une ou l’autre pompe, on réduisait à volonté le volume de l’air du manomètre, et le mercure s’élevait dans la colonne verticale dd’ (fig. h, p. 23) jusqu’à ce qu’il y eût équilibre il était donc facile de prendre des termes aussi rapprochés qu’on le désirait.