Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 11.djvu/52

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

U FORCES ÉLASTIQUES

La température de ce liquide, qui variait très-lentement, se communiquait à la tige, et était accusée par un outre thermomètre plus petit situé horizontalement à côté. A chaque observation, on avait soin de lire, après l’indication principale de chaque thermomètre, la température du mercure de la tige, et, par un calcul très-simple, on pouvait atteindre il la même précision que si le thermomètre tout entier eût été plongé dans la chaudière. Il est presque inutile de dire que ces instruments avaient été exactement calibrés, et qu’ils présentaient dans leur graduation toute la précision que l’on sait maintenant leur donner.

D’après la description que nous venons de faire de l’appareil, on doit se représenter facilement la manière d’opérer. La chaudière étant chargée de la quantité d’eau convenable pour que le réservoir du petit thermomètre fut tout entier nu-dessus de «t surface, on tenait le liquide eu ébullition pendant 15 ou 20 minutes, la soupape de sûreté étant ouverte, ainsi que l’extrémité d’(fig. 9, -p. 37) du tube vertical, pour chasser complètement l’air atmosphérique et tes gaz dissous. On fermait alors toutes tes ouvertures, et l’on réglait les robinets d’écoulement, soit pour le manomètre, soit pour les tiges des thermomètres, soit enfin pour la condensation de ta vapeur dans la partie v du tuyau de fer. On chargeait d’avance le fourneau d’une quantité de combustible plus ou moins grande selon le degré plus ou moins élevé que l’on se proposait d’obtenir ; puis on attendait que la marche ascendante de la température se ralentit ; l’un de nous observait le manomètre et l’autre les thermomètres ; et, lorsque le