Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 11.djvu/61

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long ? Le critique anglais a-t-il pu se méprendre sur lu but des académiciens ? Qu’on en juge par cette phrase qu’on trouve à lu page 191} du Mémoire rédigé par M. Dulong

(La Commission) s’est déterminée à recourir a » moyen le plus pénible, mais aussi le plus exact la mesure directe (le la colonne de mercure de faire équilibre à l’élasticité de la vapeur. »

M. Farcy préfère les déterminations de M. Southern à celles de MM. Dulong et Arago. Permis à lui assurément, quant aux nombres compris entre 0 et 8 atmosphères ; mais au delà il faudra bien, bon gré, mal gré, qu’il s’en rapporte aux mesures françaises, puisque les compatriotes de notre critique n’ont déterminé aucune force élastique au-dessus de 8. Pour le dire en passant, c’est il 10 atmosphères que commencent les difficultés de l’expérience et leur extrême danger la Commission de l’Académie est allée à 2/j atmosphères.

M. Farcy préfère les déterminations anglaises parce que M. Southern employa des thermomètres très-exacts. Comment donc ! Une Commission, travaillant sous les auspices de l’Académie, pour répondre à un vœu, à un besoin public ; une Commission, qui comptait dans son sein, qui avait pour rapporteur un des deux auteurs du beau Mémoire devenu aujourd’hui classique, sur les communications de ta chaleur, n’aurait pas fait usage de thermomètres très-exacts ? De pareils doutes, quand ils sont gratuits, quand ils ne se fondent sur aucune discussion des expériences de la Commission de l’Académie, ne pourraient être qualifiés ici comme ils le mériteraient.